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 Jean PEYRISSAC - Biographie 

1895 - Naissance de Jean Peyrissac à Cahors. 

1910 - Réalise en plâtre patiné un autoportrait.

1910 - Entreprend des études de Médecine à Bordeaux.

1914 - S’engage comme volontaire au 57e Régiment d’artillerie de Toulouse.

1916 - Est envoyé sur le front d’Orient où il assiste en Macédoine à l’écrasement des troupes serbes et l’exode des populations civiles.

1918 - Tombé gravement malade du paludisme et atteint d’un ictère d’origine hépatique, il est rapatrié en France. Il décide de se consacrer à sa passion la peinture et le dessin.

1919 - Mariage avec Denise Mélia, dont les parents des manufacturiers de tabac résident à Alger.

1920 - Le couple s’installe à Alger où Peyrissac travaille en autodidacte, mais voyagera beaucoup en Espagne, Italie, Belgique, Hollande, Autriche, Allemagne.

1921 - Naissance de sa fille Marie-Denise qui sera handicapée à vie.

1922 - Premiers dessins d’influence surréaliste et premières séries de dessins présentant des personnages et des scènes de Casbah.

1923 - Premiers dessins et gouaches d’influence post-cubiste.

1924 - Premiers assemblages polychromes en fer, corde et bois à l’intérieur de boîtes et peint des compositions géométriques.

1925 - Adhère aux idées constructivistes et esquisse un assemblage. Il entrenprend la séries des «Visages».

1926 - Naissance de son fils Alain. Entreprend une série de dessins et de gouaches surréalistes. Il participe au Salon d’Automne pour la première fois.

1927 - Première exposition personnelle à Paris, à la galerie des Quatre chemins. Séjourne à Berlin chez Walter Mehring. Invité au Bauhaus de Dessau par Lyonel Feininger, il fait la connaissance de Klee et Kandinsky. Premières esquisses pour les stabiles «petites cosmogonies».

1928 - Réalise des gouaches et des dessins abstraits.

1929 - Naissance de sa fille Thérèse. 

1930 - Séjour estival à Dinard avec Picasso et Joyce. «Il a l’idée 

’animer ses constructions avec des tentatives du mouvement sur plans articulés». Réalise le Cône conservé au musée de Grenoble et des constructions faites de structures métalliques qui s’articulent entres-elles et sur lesquelles il fixe des éléments, comme des coquillages.

1936 - Réalise le décor et sept costumes de l’opéra-bouffe «Vénitienne» et achève la construction des mobiles «Gravitation» et «Sphères».

1938 - Dernier voyage en France avant le déclenchement de la guerre.

1939 - Déclaration de guerre avec l’Allemagne.

Coupure avec Paris. La guerre le retient et l’isole à Alger.

Jean Peyrissac est mobilisé puis démobilisé.

1943 - Participe à l’exposition «L’Ecole de Paris dans les collections algériennes», Alger.

1944 - Participe à l’exposition «Sur le Surréalisme», au British Council d’Alger.

1945 - Poursuit le travail sur les mobiles.

1947 - Montre ses sculptures mobiles à Aimé Maeght en visite à Alger.

1948 - Exposition de ses «plastiques animés» à la galerie d’Aimé Maeght, Paris. Participe au Salon des Réalités Nouvelles où il expose le stabile «Danse». Le cinéaste Jacques Robin souhaite réaliser un film des mobiles en mouvement.

1949 - Participe avec «La Danse» et «l’Insecte» à l’exposition « Vie et devenir des formes, la sculpture en France de Rodin à nos jours», à la Maison de la Pensée Française à Alger.

1950 - Voit l’exposition de Calder à la galerie Maeght. Pierre Alechinsky lui propose de publier dans la revue Cobra. Il adhère aux idées du Groupe Espace.

1954 - Le photographe Willy Maywald en voyage en Algérie, lui rend visite dans sa maison de Saint-Eugène. Il photographie l’artiste et sa femme dans leur propriété.

1956 - Inquiet de la tournure « des événements » à Alger et sachant que les sculptures sont difficiles à transporter, il prépare « deux cents épures » pour des futures sculptures en fer forgé qu’il intitule Equilibre Statique. Il travaille sur des papiers journaux de la presse quotidienne qu’il lit chaque jour.

1957 - Quitte définitivement l’Algérie, abandonnant de nombreux travaux et projets. S’installe, avec son épouse dans un appartement à Epinay sur Seine et loue un petit atelier rue Lauriston à Paris. Il travaille presque exclusivement le fer, le plus apte pour lui à exprimer les rythmes et les «équilibres statiques». 

1958 - Début de graves problèmes ophtalmiques qui le conduiront à une opération de la cataracte quelques années plus tard. Ces troubles le handicapent dans la réalisation de son oeuvre et dans la vie quotidienne.

Il utilise dès lors presque exclusivement le fer. Sollicité pour des expositions en France et à l’étranger, il reçoit de nombreuses commandes.

1959 - Exposition de groupe à la galerie Claude-Bernard, Paris. Il expose des fers forgés auprès de Braque, Giacometti, Hartung, Calder, Penalba et Bloc notamment. 

1969 - Il participe à l’exposition « Malerei des Surealismus » à la Kunstverein de Hamburg.

1974 - Meurt à Paris 

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